Œuvre de l'architecte Anatole de Baudot (1834-1915), elle est édifiée de 1894 à 1904 en utilisant la technique nouvelle du ciment armé. En fait, l'église est construite sans autorisation, de par la seule volonté de son abbé qui a réussi à recueillir les fonds (avec l'aval de son évêque).
Le Ministère des Cultes et l'Administration vont lui barrer la route. En 1900, n'ayant pas fourni les plans, l'abbé est sommé de faire démolir. Refus. Le chantier est arrêté. En réalité, les officiels ne croient pas au ciment armé. Alors l'abbé fait intervenir quelques sommités de l'architecture et se voit enfin donné raison.
Le style de Saint-Jean-de-Montmartre est inspiré de l'Art nouveau. Il montre tout ce que l'architecture religieuse peut tirer du béton.
Même si son aspect intérieur en a choqué plus d'un, cette église est décorée de huit belles peintures murales, signées des deux artistes Thierry et Plauzeau, et possède une verrière magnifique.
Aux quatre grands vitraux (dont «La Crucifixion», «La Multiplication des pains» et «La Femme adultère») s'ajoutent les représentations de deux des quatre cavaliers de l'Apocalypse de saint Jean et quarante-huit vitraux triangulaires représentant les litanies de la Vierge. Ces petits vitraux très travaillés parcourent toute le nef et le transept. Ils sont uniques par leur ampleur.
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