Revenons le 7 septembre à 4 heures du matin dans le journal du Major BOLAND. Le jour se lève à peine et brusquement de l'intérieur du bois, de longues rafales d'armes automatiques balaient la plaine, les allemands attaquent. Le fusil-mitrailleur du 1er peloton répond au jugé, des rafales de mitraillettes sont lâchées vers les bois, les S.S. amplifient encore le tir de leurs armes automatiques; sous les rafales, les hommes du 2e peloton se sont couchés sur la plaine, dans la boue.
Tout le personnel revient alors vers le P.C. vers midi, personne n'a mangé depuis la veille. Des rafales de mitraillettes deci-delà, l'éclatement des grenades troublent constamment les échos du bois.
Quel est le résultat en tués et en blessés du côté de l’ennemi ? Nous ne le saurons jamais car les camions filent à toute allure sans demander leur reste.
Chacun est conscient que la mort est venue le fr��������ler. Des arbres sont coupés, d'autres n'ont plus de branches, à chaque instant ce sont des craquements sinistres, deci delà des arbres s'abattent, vraiment pour une bagarre, ce fut une belle bagarre!
Marche
Randonnées au cœur du Condroz (Modave-Marchin-Clavier-Tinlot)