Le 2 septembre 1944, à 6 heures, le major Boland donne ordre au Commandant de la section de faire occuper la plaine de parachutage « La Baleine », située entre les villages de Tahier-Vyle et Tharoul et Pailhe.
La radio annonce qu'un parachutage aura lieu dans la nuit.
En fin de journée, le peloton est installé et dispose d'un fusil-mitrailleur, de mitraillettes, fusils et grenades.
Le Premier peloton de la 177 monte une garde vigilante. Rien ne se passe cette nuit, pas de parachutages, et vers 4 heures du matin le retour vers le P.C. s'effectue. Encore une nuit passée à veiller.
Le 3 à 8 heures, un civil pénètre dans le bois et est arrêté par les sentinelles du P.C.
Après interrogatoire, le prisonnier, un russe, sera relâché. Afin de lui faire perdre le sens de la direction, nous lui bandons les yeux et recevons du major l'ordre de conduire l'individu en dehors du bois.
Le 3 septembre, vers midi, premier contact avec l'ennemi, une auto allemande circule sur la plaine, un officier debout dans la voiture inspecte la lisière du bois au moyen de jumelles. Une sentinelle ouvre le feu.
Au même moment, passant par la plaine de parachutage où la 177 assure la garde, le petit groupe accompagnant le prisonnier essuie soudain quelques rafales de mitraillettes.
Le lieutenant enlève alors le bandeau du russe et à travers la sapinière de Bagatelle conduit le prisonnier jusqu'aux confins de Vyle et Tharoul.
Ne manquez pas le récit des parachutages et des combats qui figure sur le panneau situé dans la clairière derrière la chapelle dédiée à Notre Dame du maquis.
Marche
Randonnées au cœur du Condroz (Modave-Marchin-Clavier-Tinlot)