Les premières traces de Momignies remontent au 12e siècle. Sur la « route de l’Oise », Momignies connut de façon récurrente l’invasion de troupes qui dévastaient, pillaient et incendiaient le village au point qu’en 1428, lors de la Guerre de Cent Ans, Jacqueline de Bavière accorda aux habitants de ne s’acquitter que de la moitié des rentes qu’ils lui devaient car la bourgade fut à plusieurs reprises « si détruite qu’on ne peut plus y habiter ni s’y maintenir ». Vers la fin du 16e siècle ce fut l’essor des forges. Vers 1750, l’artisanat familial prospère : les patrons bonnetiers fournissent aux nombreux artisans des métiers à tisser la laine. A côté de cette industrie, en période hivernale la saboterie à domicile se développe. En 1898, Augustin Gillet établit une verrerie à flaconnage qui ne cesse de se développer. Actuellement, elle est toujours la plus grande pourvoyeuse de main d’œuvre de Momignies.
A voir : la maison communale de style Renaissance de la fin du 19e siècle, œuvre de l’architecte Tiroux. Lui faisant face, le kiosque en fonte de 1870. Il abrite un puit déjà mentionné en 1600. Sur la route de Beauwelz, on découvre la brasserie Février, la plus ancienne brasserie à vapeur de Belgique.
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