En 1990, le réalisateur Jaco Van Dormael campait son héros Toto dans les cités-jardins de Watermael-Boitsfort et y revenait quelques années plus tard pour son film « Le huitième jour ». Paradis des cerisiers du Japon, exemple d’une intégration réussie entre habitat et environnement, les petites maisons caractéristiques attirent les paysagistes et architectes du monde entier. Les cités-jardins, nées au lendemain de la Première Guerre mondiale (1921), sont conçues comme des logements à la fois résidentiels et bon marché et sont gérées par des sociétés coopératives de locataires et de propriétaires.
La cité du Logis, devant l’inertie du pouvoir communal de l’époque, peu enclin à satisfaire aux besoins d’une population nouvelle considérée comme dangereusement socialiste, avait pris la décision d’édifier elle-même trois jardins d’enfants.
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