De Bonnieux à la Grotte des Brigands entre les 2 Luberons
tracegps
Usuario
6h15
Dificultad : Difícil
Aplicación GPS de excursión GRATIS
A propósito
Ruta Senderismo de 17,3 km a descubrir en Provenza-Alpes-Costa Azul, Vaucluse, Bonnieux. Esta ruta ha sido propuesta por tracegps.
Descripción
Bonnieux-Prieuré de St Symphorien-Grotte des Brigands-Village des bories 17,6 km Dénivelé montée : 285 m Dénivelé total : 790 m Durée : 6h15 Pause 1h30 Pour bons marcheurs du fait de la longueur du parcours, mais aucune difficulté. Emporter à boire suffisamment. Il faisait beau, malgré les incertitudes de la météo, pour cette randonnée. Départ d'où nous nous sommes garés, à la sortie haute de Bonnieux sur le parking de l'oratoire de la Croix en bordure de la D 36. Il est 9h45, quand nous attaquons notre chemin de croix. Ce sera en effet, ce qui attendra certains, à cause de la chaleur et insuffisamment endurants sur des distances de plus de 15 km, bien que le parcours soit sans difficulté majeure. Nous empruntons la petite route en direction des Claparèdes. Quelques belles maisons, la route laisse place à une piste de terre, à gauche, un beau point de vue sur le Ventoux ou la neige a pratiquement disparue, du portail d'une propriété avec son allée de cyprès, puis a l'écart sur la gauche une ancienne borie de berger. Traversée de la D232 qui mène au village de Buoux par le plateau des Claparèdes. Ça commence par une petite route goudronnée, puis une piste de terre et un sentier, en sous bois, au milieu d'anciens jardins en restanques dans la Baume de l'Estellan, bordés de murs de pierres sèches. Nous rejoignons la D943, et descendons jusqu'au Prieuré de St Symphorien, dont le magnifique clocher quadrangulaire émerge de la verdure au fond de la vallée de l'Aiguebrun. Sa construction date probablement du Xème siècle, et est un symbole de l'art roman. Le lieu est une propriété privée, il n'est plus visitable. En empruntant le sentier 100 m plus bas qui contourne la propriété, se trouvent des fouilles, qui ont mises à jour des restes d'habitations troglodytes au pied du rocher. Nous poursuivrons dans le vallon de l'Aiguebrun, un coin de verdure qui contraste avec le plateau et sa garrigue. Au droit d'un portail qui nous indique la direction de Lourmarin le franchir, malgré que ce soit une propriété privée, le passage est autorisé pour les randonneurs (balisage). Nous ferons une petite pose au pied du grand chêne plusieurs fois centenaire qui est derrière l'entrée. Le chemin empierré se transforme en chemin de terre et s'élève pour contourner une propriété, passe devant une belle maison à la barrière de bois et conduit au lieu dit "la Tour", un rocher sculpté comme la petite tour d'un château, avec en face une très belle bâtisse, une petite cascade sur l'Aiguebrun en amont de celle-ci. Passage devant l'Auberge de l'Aiguebrun, qui fait partie des relais Châteaux et Hôtels de France. Au panneau à "la Tour" prendre à gauche au-dessus de la piscine de l'auberge, avec poursuite le long de l'Aiguebrun, dans la direction indiquée "Grotte des Brigands", sur un très beau sentier forestier jusqu'à un 1er pont traversant l'Aiguebrun. Là il faut s'arrêter impérativement car il est exceptionnel. Il est 11h45, nous descendrons déjeuner, près du lit du ruisseau pour admirer l'architecture "en coquille" de ce pont, architecture dont l'origine est controversée. Les proportions harmonieuses et l'ingéniosité de l'agencement des pierres taillées qui forment une coquille (genre St Jacques) aussi esthétique que fonctionnelle, permettent au chemin de prendre sur le pont un virage à 90°. A 13h30, nous reprenons notre chemin sur l'autre rive de l'Aiguebrun (la gauche) en longeant un petit canal en pierre recouvert de dalles (à quoi servait-il ?), jusqu'à rejoindre sur la D 943 reliant Lourmarin. Là 2 ponts enjambent l'Aiguebrun, le nouveau ou passe les véhicules, le second, 5 m en aval, l'ancien pont à une seule arche, est lui aussi exceptionnel, par sa petite retenue d'eau en dessous. Puis nous longerons en direction de Lourmarin la départementale sur 70 m et trouverons en bordure de celle-ci, la grotte des Brigands, à l'entrée non signalée, mais qui s'enfonce par un petit boyau sous la montagne, sur combien de mètres ?, nous ne le savons pas, mais testé sur une vingtaine de mètres. Pourquoi ce nom ? « Un peu d'histoire, entre Petit et Grand Luberon, au pied d'amandiers, d'oliviers et de vignes commence la "combe de Lourmarin", seule trouée du Nord au Sud d'un Luberon à peu près infranchissable malgré sa modeste altitude. (Il n'y a qu'à voir le glissement de terrain sur la route cet hiver pour comprendre la nécessité de ce passage). Voie de communication très fréquentée de tous temps, elle a permis dès l'antiquité les échanges commerciaux et le passage des armées venant des côtes méditerranéennes. Chemin du sel, passage pratiquement obligé, les caravanes des marchands se faisaient régulièrement détrousser par les brigands et voleurs. C'est donc, par des chemins parallèles plus difficiles d'accès, mais présentant plus de sécurité que les marchands acheminaient leurs produits (ex : "la combe des Cavaliers"), sur un de ces itinéraires parallèles ». Nous reviendrons aux 2 ponts enjambant l'Aiguebrun, et remonterons la D943 sur 200 m, jusqu'à la 1ère épingle et au pont, prendrons le sentier en face, balisé jaune. Le sentier s'élève en dessous de la route en épingles, en sous-bois, et nous attaquerons la montée du massif de St Pons, la pente est raide au départ puis s'adoucie ensuite. Là certains commencent à décrocher, nous ferons plusieurs haltes bienfaitrices. On poursuivra dans la montée à travers garrigue et bois de chênes verts, très jolies vues, sur la Combe de Lourmarin-Bonnieux, et le rocher de la grotte des Brigands, on aperçoit sur notre gauche au loin, même, le Prieuré de St Symphorien et l'Auberge de l'Aiguebrun, en face la Roche d'Espeil et sa carrière, la Bastide de la Roche, et en dessous, la Barre Rocheuse et le Mas de Recense. Nous passerons devant une borie près du sommet, en suivant le chemin forestier jusqu'à la crête de St Pons. Dans la descente, nous apercevrons la Bastide du Gest au milieu des oliviers. Des bêlements de brebis attireront notre attention, et après être passé devant un chêne, pluri-centenaire, nous arriverons aux ruines de l'Aven Suade, ou nous trouverons les brebis, avec leur berger et ses 5 chiens, dont un couple de Patous blancs. Nous emprunterons le sentier du Val du Loup, en sous bois pour rejoindre la Bastide du Val de Loup, dans un cadre champêtre. Après une pause de regroupement et encore réparatrice sur le muret de la Bastide, nous couperons à travers champs afin de rejoindre le Domaine de Chambarelle, restauré, avec piscine, tour et campanile, portail en fer forgé imitant les ramures d'un arbre. Après une nouvelle pause de regroupement, nous contournerons le domaine et prendrons dans la côte le sentier à droite, s'enfonçant dans la garrigue, qui nous permettra de rejoindre la Tour Philippe. Avant sur le plateau nous tomberons sur la ferme et les bories de Pantayon, semblent-t-ils, en cours de restauration, magnifiques, ce n'est peu dire, mais quel courage à celui qui se charge des travaux. Regroupement, et de là, nous prendrons sur la droite, la piste montante, qui rejoint la Tour Philippe. Au portail poursuivre tout droit, le franchir s'il est ouvert (sinon, le contourner par le balisage jaune qui part à gauche), et passer au pied de la Tour Philippe. De nombreuses histoires auréolent sur cette tour : « On raconte, que la Tour Philippe aurait été construite au XIXème siècle par un ancien capitaine au long cours qui souhaitait voir à la fois la mer et le Mont Blanc, depuis sa résidence, et qui s'y serait finalement pendu faute d'avoir pu contempler ce panorama à cause du mauvais temps ! Ce brave homme devait être à mon humble avis un tantinet dépressif… Une autre histoire raconte qu'il avait un intérêt certain, pour la femme de son maçon, et qu'il lui aurait demandé de lui construire cette tour, toujours pour les mêmes raisons, mais que pendant la construction, il se serait bien occupé de la femme de celui-ci ». Ressortir de la propriété par la droite d'un autre portail, lui fermé, qui donne sur la Route des Crêtes à proximité du gîte d'étapes. (Durant cette traversée de la propriété, être également très discret, le passage y est encore toléré, mais cette tolérance, n'est pas définitivement acquise !). Descendre la route sur une cinquantaine de mètres à droite puis prendre à gauche un sentier balisé en jaune « Lunel » qui descend plein nord. Certains fatigués, prendront la route goudronnée pour rejoindre Bonnieux, les autres poursuivront par le sentier. Ne plus quitter ce balisage. Plus bas, il longe les vestiges d'un ancien village gaulois (le site a été clôturé, mais il est bien visible du sentier : payant 5 €), prendre en face à droite au milieu d'enclos de pierres sèches, de nombreuses bories, sont réparties sur ce plateau, traces d'anciens murs et vestiges d'une ancienne occupation de ces collines autrefois exploitées par les chevriers et charbonniers, puis nous rejoindrons le bas de Bonnieux près de la Cave à l'Arrignier. Retour paisible, par les ruelles montantes, étroites, tortueuses et paisibles, en cette saison, de Bonnieux. Ne manquez pas de faire un tour à la table d'orientation et à l'église haute du village, pour le point de vue. Arrêtez-vous pour prendre un café, voir plus chez César, à la fontaine des 2 dauphins, remontez la rue caladée qui passe devant la mairie, … Mais déjà bien fatigués, il est 17h30, nous remettrons cette extension à une autre fois. Nous terminerons cette belle journée, certains plus fatigués que d'autres, mais ils récupéreront vite, car mardi prochain, ils ont rendez-vous, pour une nouvelle balade organisée par Michel.
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